GN Brume 2015 : c’est parti ! dimanche 26 octobre 2015

Clepsydre est très heureux de vous convier à participer à son nouveau GN dans le monde de Brume : « Le calme avant… » !
Vous trouverez pour cela la fiche d’inscription en pièce jointe.
Ce GN se déroulera le 13 juin 2015, dans un site d’anciennes carrières souterraines près de Saint-Dizier.
Nous attirons votre attention sur le fait que ce GN est la première partie de l’épilogue du monde de Brume : l’accomplissement de la Prophétie approche !
Alors si vous avez un « vieux » personnage de Brume, c’est l’occasion ou jamais de lui faire reprendre du service ! (attention, le nombre de places pour les personnages déjà existants est limité)
Et si vous n’avez jamais joué à Brume, ou si vous avez envie de jouer un nouveau personnage, n’hésitez pas non plus : c’est l’occasion de participer à l’écriture de la geste finale du monde de Brume !

Fiche d’inscription

Un GN Brume en 2015

Citation

Nous avons commencé à travailler sur un prochain GN Brume qui devrait avoir lieu le 13 juin 2015, dans un site de carrières souterraines.
Ce GN est particulier parce qu’il marquera la début de l’épilogue du monde de Brume, avec la réalisation de la fameuse Prophétie…

Le monde de Brume

Brume est un monde primitif et féroce…
Primitif, parce que les fragiles civilisations des havreterres ont plus à voir avec les Aztèques ou les Hittites qu’avec un moyen âge fantastique peuplé de rois conquérants et de mages tout puissants. Féroce, parce que les havraines doivent mener une lutte de tous les instants pour simplement tenter de survivre.
Elle y a les hurlants, peuples nomades proches de la nature et hostiles à la civilisation, qui leur mènent une guerre impitoyable. Elle y a aussi la brume et ses créatures, envoyées par le Dieu Créateur pour détruire à jamais les gens des havreterres, coupables de s’être rebellés contre sa volonté.
Elle y a enfin les autres havreterres, car si la brume est l’ennemi commun, l’entente est cependant totalement exclue. Les cultures de chacune sont par trop antagonistes. Et puis, la Prophétie est claire : une seule des havreterres parviendra à survivre et à triompher de la brume, et elle ne le pourra qu’en abattant ses soeurs.

LES VOYAGENTES

Le peuple des havreterres est composé pour l’essentiel de paysannes, et même les artisanes y sont rares et honorées. Mais le monde de Brume a aussi vu naître des groupes de personnes douées d’aptitudes très particulières. Dépositaires de nombreux secrets et talents nécessaires à la survie de leur havreterre, ce sont elles qui sont envoyées affronter le très redoutable Extérieur. On les appelle les voyagentes…

Les ciliennes
Quelques personnes, inspirées par les déesses, ont le pouvoir de vue étrange. Elles peuvent lire dans l’avenir, mais aussi dans le coeur des gens. Certaines s’en servent comme d’une arme redoutable pour défendre la cause de leur déesse, et sont craintes par toutes celles qui n’ont pas le coeur pur. D’autres sont de saintes personnes touchées par la grâce divine. Mais pour quelques-unes, ce don est la source de grands tourments qui les poussent inexorablement vers la folie.

Les déanes
Les déanes sont les servantes dévouées des déesses. Elles sont les personnes les plus puissantes et les plus respectées de leur havreterre, car en elles réside un peu de la force qui a jadis fondé les havres et repoussé la brume. Plus encore que leurs compatriotes, elles mènent une lutte sans pitié contre les autres havreterres pour les anéantir, et démontrer ainsi la suprématie de la voie tracée par leur déesse.

Les étranges
Parfois, certaines havraines reçoivent le don de création, parcelle infime de celui que le Dieu Rebelle vola jadis au Créateur. Ce don, appelé art étrange, leur permet d’affecter le monde autour d’elles par l’entremise de sorts. L’art étrange a des effets brefs, et s’exerce principalement lors des combats. La plupart de ses adeptes sont fascinées par leur art et s’intègrent peu dans les sociétés des havreterres. Elles préfèrent s’entourer de mystère, irritant fortement les autres havraines par leur comportement souvent irrationnel et individualiste.

Les brumeuses
Les brumeuses sont les seules habitantes des havreterres à pouvoir se risquer dans le monde extérieur avec quelques chances d’en revenir vivantes. Habituées à ne compter que sur elles-mêmes pour faire face aux dangers de la brume, ce sont des traqueuses habiles et discrètes et des voyageuses infatigables qui maintiennent les liens entre les havreterres.

Les roquelines
La nature regorge de pouvoirs inaccessibles aux havraines. Pour aider ses sujettes, les déesses ont confié à certaines de celles-ci, les roquelines, le don d’utiliser les pierres étranges. Les pierres permettent de soigner le corps et l’âme des fidèles, mais aussi de lutter contre la brume et ses créatures.

Les astucieuses
La force pure n’est pas toujours le meilleur moyen d’aboutir à ses desseins. Les astucieuses préfèrent utiliser des moyens détournés pour obtenir ce qu’elles désirent. Débrouillardes et efficaces, elles ont souvent recours à la ruse, à l’espionnage, au marchandage, à la dissimulation, aux attaques en traître, voire au vol, mais elles arrivent toujours à leurs fins.

Les ferroises
Le terme ferroise regroupe sous le même nom toutes les havraines qui ont choisi le métier des armes. Chaque havreterre a sa propre tradition guerrière et ses armes favorites, mais les armements lourds sont très rares.

Les sages
Amatrices de grimoires, les sages passent leur existence à s’instruire, à collecter contes et légendes, histoires et chroniques. Véritables puits de savoir, leur conseil est toujours hautement prisé. Qu’elle s’agisse de déchiffrer une énigme, d’exhumer ou d’utiliser un vieux et puissant rituel oublié, de communiquer avec les hurlants ou de retrouver un artefact disparu, on peut toujours compter sur elles…

LES HAVRETERRES

Les havreterres sont un peu les nations de Brume, même si elles ne comptent chacune que quelques milliers d’âmes. Elles sont au nombre de huit, depuis la mort de Braise et la disparition de Rive, mais l’on raconte qu’elle en existait d’autres jadis, qui ont été détruites par les hurlants.
Chacune des havreterres, isolée des autres par les terribles dangers de l’Extérieur, a développé une culture très spécifique, et est sans cesse en lutte contre ses voisines pour le contrôle des maigres territoires épargnés par la brume.

Cîme
Terres balayées par la neige, montagnes aux glaciers bleutés et hauts plateaux forment le lot quotidien des cîméennes. Seule la Déesse et Cîme comptent pour ces havraines toujours joyeuses. Haïes par toutes, elles vivent du tribut versé par les autres havreterres. Peuple mystique souvent mécompris, leurs moeurs sont étranges et surprenantes pour l’étrangère qui traverse leur pays. Leurs malédictions sont redoutées de toutes les autres havreterres.

Combe
Nichée au creux d’une vallée fertile, Combe est une simple communauté de villageoises pacifiques, aimant la vie, le confort et la bonne chair. Mais un mystère plane sur cette havreterre : pourquoi la Brume ou les hurlants n’ont-ils pas anéanti depuis longtemps une terre si mal protégée ? Et pourquoi les voyageuses ont-elles tant de mal à trouver les havres de Combe, comme si la nature elle-même s’évertuait à les cacher ?

Dôme
Dôme dresse ses massives constructions de pierre le long d’une large vallée fertile enserrée entre des plateaux désertiques. Réputées pour leur intransigeance, leur sauvagerie et leur cruauté, les doméliennes sont constamment en guerre contre les hordes de hurlants qui vivent au sud du monde connu. Mais malgré les lourdes pertes qu’elles subissent, les cohortes aguerries de Dôme constituent une puissance qui fait peur…

Masque
Terre sauvage et rude, faite de pics escarpés isolés par des maquis impénétrables, Masque est constamment secouée par de violents tremblements de terre. L’existence y est brève, la mort omniprésente. Peut-être est-ce pour cela que pour une masqua, la vie doit être superbe et spectaculaire, ou ne doit pas être… Masque est le pays des plus folles oeuvres d’art, des exploits impossibles, des caprices les plus fous. Mais cette folie est parfois dangereuse, et Masque est aussi une havreterre agressive, crainte pour la témérité et l’habileté de ses guerrières.

Nuée
Nuée est une immense steppe balayée par les vents. Les nuanes sont des nomades, excellentes cavalières, sans cesse en mouvement sur leur immense territoire que la brume recouvre et découvre comme des marées. Les nuanes elles-mêmes sont aussi insaisissables que le vent : en elles se mêlent l’enfant naïf, la chasseresse impitoyable et la sage mystique. Sans parler de leur si bizarre façon de parler en chantonnant…

Orme
Arbres éternels, chemins serpentant sous les frondaisons, la visiteuse qui entre dans un havre d’Orme ne voit d’abord guère de différence avec l’Extérieur. Mais ici, la nature semble s’être alliée avec la Déesse et sa fille Orme. Naturelles, les ormiennes le sont aussi, directes et simples, ignorant l’artifice, brutales même. On se demande d’où viennent toutes ces histoires, tous ces hauts faits dont les récits semblent faire leurs délices. Néanmoins, certaines de leurs coutumes ne lassent pas d’inquiéter celles qui les ont côtoyées chez elles.

Saphir
Les saphiraises vivent dans un désert aride et brûlant. Dans cet environnement hostile, elles sont devenues des expertes des arts de la survie. Elles vivent en clans nomades aux allégeances complexes et souvent en rivalité entre eux. Leur caractère est à l’image de leur terre : fier et austère, et les étrangères sont souvent rebutées par ces gens qui ne leur adressent presque jamais la parole. Mais leur désert regorge de gemmes et de précieux épices…

Vipère
Cachée au coeur des marais, Vipère est la plus jeune des havreterres. Son milieu naturel est très hostile et est le plus grand danger auquel les serpentes ont à faire face, car les brumes y sont étonnamment rares. On ne sait que peu de choses de Vipère, excepté qu’elle n’y a pas de loi en son sein, si ce n’est celle de la liberté. On y trouve ainsi toutes les renégates bannies de Brume, mais aussi nombre de pionnières éprises de liberté, prêtes à forger un nouveau monde.

Rive
Rive a perdu la Guerre des Déesses, et si elle n’en restera qu’une, ce ne sera pas Rive. Néanmoins, Rive n’a pas été détruite. Les rivaines ont trouvé refuge à Dôme, et certaines sont devenues dôméliennes.
Cependant, on murmure qu’elle y a quelques lunes, les rivaines qui n’avaient pas été assimilées par Dôme ont toutes disparues. Personne ne sait ce qu’elle est advenue d’elles.

Car la Prophétie est formelle :
« à la fin, elle n’en restera qu’une… »
Si les déesses et dieux sont tous soeurs et frères, elles n’en sont pas moins rivales. Chacune incarne en effet une voie sur le chemin de la civilisation, et elle est écrite qu’une seule de ces voies parviendra à la victoire des havraines sur le terrible Extérieur.
Chaque havraine a foi en sa déesse ou en son dieu : elle sera l’Elue, et elle est prête à l’aider de son mieux pour qu’à la fin des temps, elle l’emporte sur ses frères et soeurs.

LES FEMMES DANS BRUME
Chacune sait que les femmes des havreterres sont les favorites de la Déesse, qui leur a accordé de nombreux dons. Partout, elles sont donc tenues en grande estime et en grand respect par les hommes des havreterres. D’ailleurs tous les textes écrits dans le monde de Brume ne sont-ils pas rédigés au féminin ? Ne dit-on pas “elle y a”, ne parle-t-on pas “des saphiraises” ou “des ferroises” ?

LES MESTRIES
On appelle mestrie toutes les corporations et confréries du monde de Brume. Certaines sont très anciennes et mystérieuses, d’autes sont de simples congrégations de métier. Elles ont toutes en commun d’enseigner à leurs membres des techniques inconnues des autres havraines. En échange, celles-ci sont tenues de se conformer à certaines règles de conduite précises, et à adopter une philosophie et un mode de vie lié aux idéaux ou à l’activité de leur mestrie.

LES LIGNAGES
Certaines familles du monde de Brume semblent transmettre à leurs membres des dons hors du commun dans certains domaines : politique, religieux, guerrier… Mais ce n’est un secret pour personne que les membres de ces puissants lignages sont aussi très marqués par leur hérédité. C’est un peu comme si le sang qui coulait dans leurs veines avait une vie propre, et des exigences bien particulières.